Garden

En ce 5 janvier, nous aurions pu manger la galette en famille, mais non... Direction l'Asnerie pour éditer.
Ah le joli mot barbare... En résumé, réécouter toutes les pistes voix et instruments pré-sélectionnées et faire du grand nettoyage avant le mixage...
Rendez-vous compte, un morceau comme bras ballants compte 80 pistes  (vous comprendrez pourquoi à l'écoute, c'est notre morceau pop symphonique à la Woodkid !). Du coup, c'est parti pour 2 jours de choix, de cut, de gommage, recollage...
2 maîtres mots : écoute et concentration. Pour gonfler nos neurones, un bon rôti de boeuf nous attend.

Fin janvier, nous commençons le mixage. Enfin, c'est plutôt Jean-François qui s'y colle et son oreille bionique. Là on entre dans la technique pure, là où nos compétences s'arrêtent. En résumé là aussi, le mixage c'est quoi ? 
"C'est l'étape cruciale qui transforme une collection de pistes en un ensemble musical cohérent. Un bon mixage met en valeur toutes les qualités de votre musique : il accentue les éléments les plus importants, apporte un peu d'inattendu pour accrocher l'auditeur et sonne bien quel que soit le système d'écoute, qu'il s'agisse d'un transistor ou d'un ensemble audiophile. En théorie, le mixage est très simple : il suffit de tourner des boutons jusqu'à ce que tout sonne bien. Mais on n'atteint pas ce résultat par hasard. En fait, mixer correctement est aussi difficile que maîtriser un instrument de musique".  Bon résumé,  merci audiofanzine, le site !

Suivent les écoutes des morceaux dans un triangle parfait Trans-sur-Erdre /Rezé/Montreuil, écoutes et correctifs finaux qui se termineront le 20 février prochain chez Jeff.  Un petit coup de mastering par là-dessus, qui  "constitue la dernière touche créatrice et technique avant de presser un album". Le vernis, quoi. Et puis l'envoi au pressage, chez MPO, où ça grave, duplique etc...

Parallèlement, le mois de janvier a été un mois de création graphique avec Juliette Iturralde, notre illustratrice en chef, et Objectif Lune qui assure le design. Choix des dessins, des coloris, du design, tout cela n'est pas simple et nous aura pris un bon mois.
A l 'heure où vous recevez cette newsletter, nous bouclons casi le projet. En fignolant le moindre détail.
Et c'est avec plaisir que nous vous dévoilons la pochette de l'album et son titre...

On espère qu'elle vous plaît autant qu'à nous...

C'était donc l'avant-dernière newsletter...
La dernière sera l'annonce de la réception très proche de votre (vos) album(s) dans votre boîte aux lettres ou en mains propres.

Pour finir, on souhaitait vous remercier pour votre mobilisation : à ce jour 142 albums ont été pré-achetés, ce qui est assez fabuleux pour une auto-production. Merci aussi pour votre coup de pouce supplémentaire, suite à notre appel à dons et souscriptions de janvier, nous sommes fiers de vous...

Bises et portez-vous bien

G & O

En 2014, le duo G & Olivier Dague s'est choisi un nom pour deux et devient GARDEN.

 Une nouvelle identité après tout juste deux ans d'existence, à faire germer et à cultiver nos chansons sur scène, sur web et maintenant sur album.

Deux années fertiles, où nous avons récolté et nous sommes nourris de vos retours chaleureux.
C'est désormais au coeur de GARDEN que pousseront les textes et les mélodies de Géraldine & Olivier.

Proche de l'éclosion, le disque arrive !
Belle année, soyez heureux

G & O

Mais où sont-ils ?... Que font-ils ?? C’est ce que vous vous disiez peut-être depuis tout ce temps… Eh bien nous revoilà.

Avec un peu de retard sur le planning initial. Un retard qui valait la peine. Initialement, nous devions boucler l’enregistrement le 16 novembre. Et puis… ben non. Parce qu’on a voulu prendre le temps de faire, d’entendre ce qu’on voulait entendre, de tirer le meilleur de chaque instrument… à la date dite, nous n’avions que la moitié de nos voix ! La session s’est donc prolongée les 11et 12 décembre derniers, pour « poser » les voix manquantes sur l’ensemble des arrangements.

Et en ces temps d’hiver, d’automne, de re-hiver, de virus gastro-rhino-grippaux, on redoutait le chant nasal et fiévreux. Bonnets, gants, écharpes,  magnésium, propolis, miel, vitamines… le 11 décembre, aucun virus n’aurait pu passer la porte du studio.

C’est donc fait : tout est dans la boîte !

Allez, retour en arrière…

Les 14-15-16 novembre : contrebasse, guitares, voix et cuivres

Pour commencer, Nicolas Bonnet est revenu terminer la contrebasse, et comme guitariste additionnel (rappelez-vous, la dernière fois il jouait de la basse et de la contrebasse. Ce garçon a de multiples talents !). On avait besoin d’ajouter des parties de guitares, qui créent des climats, offrent des couleurs complémentaires à certains morceaux. Comme d’habitude, Nicolas amène sa finesse de jeu, toute en senti et en efficacité. Même jet-lagué (il était à Montréal la veille) le garçon sait joliment y faire.

Guitares bouclées, nous commençons les voix.  

Et l’exercice est particulièrement  jouissif : le confort que l’on ressent à chanter sur les parties de tous les musiciens qui se sont succédé depuis le début de l’enregistrement est un vrai bonheur ! Ce qui nous donne d’autant plus envie de trouver la bonne intention, d’arrondir certaines notes, de dynamiser et d’en muscler d’autres. Alors on réécoute, on refait, on affine, une phrase par-ci, un couplet par là. Derrière la vitre de la cabine d’enregistrement, Olivier et Jeff écoutent et guident G au micro, avant que G écoute et guide à son tour Olivier qui prend sa place.

Sachant que chaque voix nécessite en moyenne 1 heure 15, que nous sommes 2 chanteurs et que nous réussirons à enregistrer 3,5 chansons, combien d’heures de chant cette session nous aura-t-elle pris ? (vous avez 3 minutes)

Le 3^ème jour, de nouvelles rencontres nous attendent : d’abord Mathias Leduc, qui n’est autre que le fiston de Jean-Michel Leduc, propriétaire du studio Voidouz. Mathias, garçon à la timidité attentive et à l’écoute précise, s’est avéré être un bien bon joueur d’euphonium ! (Oui enfin on crâne, mais on ne connaissait pas ce nom avant de connaître Mathias). Un euphonium est un petit tuba, qui vous sort des notes basses étonnantes. On était réjoui.

Eh oui !... Nous pouvons nous targuer d’avoir de « vraies » prises de cet instrument singulier qui donnera un bonus de caractère au morceau Curricul’homme, dont l’arrangement n’en manque déjà pas (de caractère).

A la suite de Mathias, nous faisons la connaissance de Jean-François Petiot, trompettiste bien connu du milieu musical nantais. Quelle fluidité ! Ça va vite et c’est très beau ! Avec la chaleur intime du bugle (petite trompette) la chanson Rien monte d’un cran, et Géraldine fond de plaisir. Le mariage trompette et tuba donne une dimension Beatles au morceau Bras ballants, et Olivier devient Lennon !

Voilà pour novembre. De la chaleur en plein automne.

C’est avec beaucoup de plaisir et sur une discussion très sympa avec l’enthousiaste et très amical Jean-Michel Leduc (Monsieur Voidouz) que nous bouclons la session.

Finalement heureux que ça se prolonge en décembre.

Les 11 et 12 décembre : les voix, suite et fin.

Cette fois, faut pas traîner : 4,5 chansons à faire en 1 soirée et 1 jour (ce qui nous donne combien d’heures d’enregistrement, le rang du fond ?). Allez hop, au boulot !

Une session simple, efficace, sérieuse et joyeuse. Juste entre nous trois. On aime bien aussi.  Le 12 au soir, tout est dans la boîte ! Bien sûr, on aimerait toujours avoir un peu plus de temps pour faire encore mieux, pour être sûr sûr sûr, mais voilà : le temps n’est pas extensible. Et nos cordes vocales non plus. Il nous faut dire le mot « Fin » :

Fin

Oui enfin… il reste tout de même quelques mini-parties de piano, de trombone et de guitares. Mais ce sera hors studio, de retour chez Jeff, en janvier.

Tout va bien.

Entre temps et d’ici là : création de la pochette de l’album

Quand il ne se passe rien, il se passe encore quelque chose ! On ne chôme pas.
Depuis fin octobre, nous travaillons également sur le visuel de l’album.
Nous avons notre graphiste : Bruno Lefèvre (dit « Brauer ») d’Objectif Lune (Paris), et aussi notre illustratrice (car oui, c’est une illustration) : Juliette Iturralde (Paris aussi).
Et autant vous dire que ça dépote : à ce jour, en à peine quelques propositions inspirées et qui nous ressemblent, la pochette est quasiment terminée.  Quelques menus affinages, et nous aurons le visage définitif de notre album.

Il se peut d’ailleurs, chers souscripteurs, que vous ayez la primeur de la découvrir tout début 2014.

Bon, on ne va pas vous mentir, bonus d’enregistrement oblige : on a pris un poil de retard. L’arrivée du disque annoncée en janvier dans votre boîte aux lettres, n’y sera probablement qu’en février.

En attendant, on vous réserve une surprise. On ne voulait pas vous en parler avant de l’avoir trouvé et de l’adopter : avec l’arrivée de cet album, on change de nom !

En 2014, le duo « G & Olivier Dague » devient…  devient…

La suite très bientôt.

Bonnes fêtes, soyez heureux.

G & O

Oh la belle semaine heureuse !

Ça commence lundi après-midi, 28 octobre. 

A peine débarqué de Paris, Olivier file acheter LA guitare qu’il faut. 15 jours plus tôt, il l’avait repérée parmi d’autres. Chaleur des basses, clarté des médiums, équilibre des aigus, simplicité de l’ensemble : roudoudiou, cette guitare sera celle de l’album ou ne sera pas !

Alleluïah, elle l’est.

Guitare en main, sourire heureux, on embarque pour la maison de Jean-François, à la rencontre de Stéphane Maillard, l’arrangeur d’une 8^ème chanson pour l’album.

Stéphane est un doux dingue habité de notes, alchimiste arqué sur son synthé-laboratoire, chef d’un orchestre intérieur peuplé et foisonnant. L’orchestration de la chanson nous avait tout d’abord surpris, puis peu à peu conquis. Il va falloir affiner pour se l’approprier et la faire nôtre, mais tout est là.

Quelques heures d’échange avec un mélomane enthousiaste et passionné. On comprend ensemble ce qu’il faut pour la chanson, on est d’accord, et on est content d’être d’accord. Si un bon arrangement de titre est aussi une belle rencontre humaine… la rencontre a bien eu lieu.

Mardi matin, c’est le grand début de l’enregistrement définitif.

10h - Rendez-vous à Rezé, au Studio Voix 12.

Ni trop petit ni trop grand. Juste ce qu’il faut pour se sentir paisibles et confiants. Jean-Michel, le propriétaire, a même fabriqué un coin cuisine pour l’occasion. Lavabo, micro-ondes, plaques, frigo… un certain sens de l’accueil, quoi !

On y retrouve Jeff  qui termine l’installation des micros pour les guitares. Enfin : pour LA guitare ! (distraits : relire plus haut).

Programme sur deux jours : enregistrement des parties guitares de 4 chansons.

Au début les doigts d’Olivier sont un peu raides, tendus même. « C’est toujours comme ça au 1^er morceau, ça va rouler » rassure Jeff. Et c’est vrai : après un moment de chauffe, de re-réglages de micros, de prises et de reprises, les choses se mettent en place.

Tranquillement, on avance, de partie en partie, bout par bout. A la recherche du son qui ira le mieux, sur chaque couplet et chaque refrain de chaque chanson. Après tout, ce sera sur l’album pour toujours !

Au bout des deux journées guitares, de trio souriant, concentré et attentif, on en a 4 dans la boîte.

On a même eu le temps de faire une voix de G.

C’est lancé : notre premier album est en train de naître.

Jeudi - pause. On en profite pour faire le point sur les comptes.

Les souscriptions ont entièrement permis de financer cette période d’enregistrement : journées de studio et musiciens. Quand on vous disait que c’était précieux !

MERCI

Vendredi, on y retourne. Même lieu, même heure, autres sons.

C’est le tour de la batterie et de la basse. Et quelle batterie, et quelle basse !

Aux baguettes, Baptiste Brondy. Un humble virtuose, qui écoute, propose, réécoute, nous questionne, comprend, cherche le bon son, trouve la bonne idée… et la joue. A merveille.

A chaque écoute, il observe et vérifie : « ça va, ça vous plaît ? ». Oui, « ça nous plaît ». Beaucoup.

A la basse et contrebasse, Nicolas Bonnet. Musicien tranquille, souriant et discret. Quelques prises et quelques échanges suffisent pour aligner les notes qui vont, dans le groove qui va, à l’endroit qu’il faut. Pas plus, pas moins. C’est simple, c’est évident. C’est Nico.

Vendredi c’est… banane ! Celle qu’on affiche depuis le matin en entendant nos chansons gagner en couleurs, en épaisseur, en hauteur. Et « ça nous plaît ». Beaucoup.

Samedi, une journée dans les cordes.

Celles du violon d’Hélène Checco et du violoncelle de Benjamin Jarry.

Ces deux-là se connaissent bien, ça se voit et ça s’entend.

On savoure le jeu, et on savoure leurs échanges pour trouver le meilleur jeu : « vas-y joue au violoncelle ce que je joue au violon, j’essaye une phrase au violon pour le violoncelle ! », « on va faire de la broderie autour du fa », « fais gaffe à l’atterrissage ». Jargon.

Nous on décolle. Emportés par la légèreté et la force. Ces instruments donnent immédiatement aux morceaux quelque chose de magique.

Tout ce samedi l’a été.

Comme toute cette semaine.

Il y a de la lumière, de l'envie, du partage et de belles rencontres sur ce disque.Et on le ressent dans la fluidité et la plaisir qu'on a à faire les choses. Jean-François Moreau y est pour beaucoup.

Suite et fin de l’enregistrement du 14 au 16 novembre.

To be continued et termined

G & Olivier

(Pour acheter votre album, la prévente est toujours ouverte ! Voir tout en haut )

Cette fois, on y est. Au temps des arrangements.

Les chansons on les connaît, on les joue, guitares-voix et percussions légères, certaines depuis presque deux ans.

Mais un album c'est aussi redécouvrir ses chansons avec d'autres instruments qui les mettent en lumière, révèlent leurs couleurs.    Parfois insoupçonnées. Alors on cherche...

Jean-François nous y aide.
En tant que réalisateur, il a déjà des idées assez précises sur chacune des chansons. Ici une contrebasse et un piano électrique, là un    quatuor à cordes et une batterie légère. De notre côté, nous lui faisons part de nos envies de départ sur tel ou tel morceau.

En matière d’arrangements, tout est possible. Il y a un certain plaisir à entendre une chanson «orchestrée» alors qu’on la joue de manière très simple sur scène. Mais le risque est de « surproduire » et de se retrouver au final avec des morceaux qui n’ont plus rien à voir avec le live. Le défi pour nous c’est de respecter l’esprit des chansons et la simplicité des mélodies.
   
Tout se fait sur ordi : les structures guitare-voix sont complétées par les instruments choisis.
On propose voix et instrumentations.
On découpe un couplet, on rallonge un refrain, un pont musical.
Nous sommes dans notre petit laboratoire, notre bulle de fabrication.

La matière prend forme. Certaines chansons se révèlent et grimpent sur le podium.

Hormis les chats toujours présents, personne à l’horizon.
Les horloges biologiques se dérèglent pour certains (quand on déjeune à 16h ou qu’on termine un arrangement entre 3 et 5h du mat’, forcément… !)

 Le dimanche, on se quitte bien rincés, 7 chansons en boîte (la 8ème est entre les mains d’un autre arrangeur, on ne se refuse rien !).
On évoque les musiciens qui interviendront sur l’album. Y’a plus qu’à croiser les agendas, et les doigts pour que tous soient dispos.

Jean-François, alias « Jeff », nous assure que notre satisfaction sera décuplée quand les musiciens entreront en piste. On le croit et on a très hâte d’y être.

Prochaine étape : 28 octobre au 3 novembre, l'enregistrement final en studio.

To be continued !

 G & Olivier

(Pour acheter votre album, la prévente est toujours ouverte ! Voir plus haut )

On vous racontera.

Merci et bravo !

G & Olivier

(Pour acheter votre album, la prévente rest ouverte ! Voir plus haut)

P.S : quelques photos en haut à droite