Lundi 28 octobre au Samedi 2 novembre : l'enregistrement - 1ère partie.

Oh la belle semaine heureuse !

Ça commence lundi après-midi, 28 octobre. 

A peine débarqué de Paris, Olivier file acheter LA guitare qu’il faut. 15 jours plus tôt, il l’avait repérée parmi d’autres. Chaleur des basses, clarté des médiums, équilibre des aigus, simplicité de l’ensemble : roudoudiou, cette guitare sera celle de l’album ou ne sera pas !

Alleluïah, elle l’est.

Guitare en main, sourire heureux, on embarque pour la maison de Jean-François, à la rencontre de Stéphane Maillard, l’arrangeur d’une 8^ème chanson pour l’album.

Stéphane est un doux dingue habité de notes, alchimiste arqué sur son synthé-laboratoire, chef d’un orchestre intérieur peuplé et foisonnant. L’orchestration de la chanson nous avait tout d’abord surpris, puis peu à peu conquis. Il va falloir affiner pour se l’approprier et la faire nôtre, mais tout est là.

Quelques heures d’échange avec un mélomane enthousiaste et passionné. On comprend ensemble ce qu’il faut pour la chanson, on est d’accord, et on est content d’être d’accord. Si un bon arrangement de titre est aussi une belle rencontre humaine… la rencontre a bien eu lieu.

Mardi matin, c’est le grand début de l’enregistrement définitif.

10h - Rendez-vous à Rezé, au Studio Voix 12.

Ni trop petit ni trop grand. Juste ce qu’il faut pour se sentir paisibles et confiants. Jean-Michel, le propriétaire, a même fabriqué un coin cuisine pour l’occasion. Lavabo, micro-ondes, plaques, frigo… un certain sens de l’accueil, quoi !

On y retrouve Jeff  qui termine l’installation des micros pour les guitares. Enfin : pour LA guitare ! (distraits : relire plus haut).

Programme sur deux jours : enregistrement des parties guitares de 4 chansons.

Au début les doigts d’Olivier sont un peu raides, tendus même. « C’est toujours comme ça au 1^er morceau, ça va rouler » rassure Jeff. Et c’est vrai : après un moment de chauffe, de re-réglages de micros, de prises et de reprises, les choses se mettent en place.

Tranquillement, on avance, de partie en partie, bout par bout. A la recherche du son qui ira le mieux, sur chaque couplet et chaque refrain de chaque chanson. Après tout, ce sera sur l’album pour toujours !

Au bout des deux journées guitares, de trio souriant, concentré et attentif, on en a 4 dans la boîte.

On a même eu le temps de faire une voix de G.

C’est lancé : notre premier album est en train de naître.

Jeudi - pause. On en profite pour faire le point sur les comptes.

Les souscriptions ont entièrement permis de financer cette période d’enregistrement : journées de studio et musiciens. Quand on vous disait que c’était précieux !

MERCI

Vendredi, on y retourne. Même lieu, même heure, autres sons.

C’est le tour de la batterie et de la basse. Et quelle batterie, et quelle basse !

Aux baguettes, Baptiste Brondy. Un humble virtuose, qui écoute, propose, réécoute, nous questionne, comprend, cherche le bon son, trouve la bonne idée… et la joue. A merveille.

A chaque écoute, il observe et vérifie : « ça va, ça vous plaît ? ». Oui, « ça nous plaît ». Beaucoup.

A la basse et contrebasse, Nicolas Bonnet. Musicien tranquille, souriant et discret. Quelques prises et quelques échanges suffisent pour aligner les notes qui vont, dans le groove qui va, à l’endroit qu’il faut. Pas plus, pas moins. C’est simple, c’est évident. C’est Nico.

Vendredi c’est… banane ! Celle qu’on affiche depuis le matin en entendant nos chansons gagner en couleurs, en épaisseur, en hauteur. Et « ça nous plaît ». Beaucoup.

Samedi, une journée dans les cordes.

Celles du violon d’Hélène Checco et du violoncelle de Benjamin Jarry.

Ces deux-là se connaissent bien, ça se voit et ça s’entend.

On savoure le jeu, et on savoure leurs échanges pour trouver le meilleur jeu : « vas-y joue au violoncelle ce que je joue au violon, j’essaye une phrase au violon pour le violoncelle ! », « on va faire de la broderie autour du fa », « fais gaffe à l’atterrissage ». Jargon.

Nous on décolle. Emportés par la légèreté et la force. Ces instruments donnent immédiatement aux morceaux quelque chose de magique.

Tout ce samedi l’a été.

Comme toute cette semaine.

Il y a de la lumière, de l'envie, du partage et de belles rencontres sur ce disque.Et on le ressent dans la fluidité et la plaisir qu'on a à faire les choses. Jean-François Moreau y est pour beaucoup.

Suite et fin de l’enregistrement du 14 au 16 novembre.

To be continued et termined

G & Olivier

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